Voyage à Nouméa du 13 au 17 septembre 2009

Publié le par Mocky Fetii

Dimanche 13 septembre, nous quittons Faa'a pour une visite au détachement de Nouméa. Survol des Fidji, transit par les Samoa, pour une escale d'une heure, puis après avoir survolé les Vanuatu et Wallis et Futuna, nous arrivons en vue des îles de la Loyauté dans l'Est de la Nouvelle Calédonie. Passage entre les îles de Mare et Lifou, et le village de Thio apparaît, les montagnes forment une barrière derrière laquelle, nous irons nous poser à La Tontouta.
Pendant notre séjour, nous serons logés à l'hôtel Beau rivage sur la Baie des Citrons. Le nom est la seule richesse qui lui reste, mais sa situation nous permet de nous déplacer à pieds le soir venu jusqu'à l'anse Vata.  Tous les soirs, je fais mon jogging le long du front de mer, sans les chiens et les pots d'échappement nauséabonds.
Nouméa à première vue n'est pas exotique, dans certains quartiers, le visiteur se croirait à Hyères ou Toulon, mais le bord de mer est aménagé et agréable pour les promeneurs. Petites sorties restaurants et cocktails de cohésion, mais le lendemain, retour sur Tontouta pour travailler. Mercredi, nous décollons pour une mission de reconnaissance du lagon côté Ouest, puis l'ïle des PIns, pour un retour sur la côte Est vers Thio et transit vers le centre de l'ïle vers Boulouparis.
Le soleil est présent et nous permet de découvrir des dégradés de bleus puissants. Même si la Polynésie nous offre des splendeurs, la Nouvelle Calédonie est un paradis pour les yeux. Nous survolons le phare Amédée, puis nous rejoignons Prony au Sud. Déjà l'ïle des Pins nous offre ces paysages magnifiques.
Cette fois, je n'aurai pas la chance de nager dans la piscine de la baie d'Oro ou de fouler le sable de la baie de Kuto, mais le plaisir est là bien réel, et le silence règne dans l'avion.
Au retour d'autres paysages nous attendent, les forêts de Yate inondées et la terre rouge de sang dont le Nickel fait la richesse du Pays. Le sud, c'est un paysage de mangroves et de lacs, des parcs forestiers comme celui de la Rivière Bleue. La côte Est, est plus sauvage, des falaises à pics, peu d'habitations jusqu'à Thio et une piste difficile, voire inexistante le long du bord de mer. Pour rejoindre Boulouparis, c'est un paysage de montagnes, de ranchs et d'élevages. Des grandes plaines bien vertes en cette saison d'hiver austral, parcourues par des rivières qui charrient vers la mer des boues rouges qui viennent ternir le bleu du lagon. C'est le retour sur Tontouta, une heure trente de paysages à couper le souffle que je vous fais un peu partager ici.

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P
<br /> Superbe votre blog, je le trouvé par hazard car je habite actuellement à Rurutu... magnifiques photos!! Mauruuru et bon vol!<br /> <br /> <br />
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